Qui sont-ils pour nous ?
Des « frères aînés », tels sont les saints ! Non point des protecteurs vaporeux, mais des exemples vivants pour chacun.
©Diocèse de Luçon
Des « frères aînés », tels sont les saints ! Non point des protecteurs vaporeux, mais des exemples vivants pour chacun.
©Diocèse de Luçon
Prière lue le dimanche 5 novembre au Jour du seigneur, écrite par Frère Jean François Bour responsable du service de dialogue avec les musulmans et le père Christophe Le Sourd, responsable du service des relations avec le judaïsme.
par Foulques O’Mahony
crédit photo :©Diocèse de Luçon
“Tous missionnaires, osons annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile”.
Parler de la mission, c’est parler de l’Eglise. Pourquoi ? Parce que l’Eglise est missionnaire depuis son origine. Pourtant, dans nos têtes, « missionnaires » renvoient aux grands voyageurs comme les Sts Paul, Matteo Ricci, François Xavier, Louis-Marie de Montfort… On est étonné quand on sait que, bien que cloitrée, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus est la patronne des missions. Je vais essayer de me sortir de ce nœud de jeu de mots pour expliquer mon engagement dans la mission Montfortaine.
Baptisé à la suite du Père de Montfort
Les premiers montfortains arrivèrent en 1933 sur la côte Est de Madagascar. Je connaissais les missionnaires montfortains par une amitié entre mon père et un frère montfortain. Les Missionnaires montfortains m’ont séduit car ils sont discrets (leur petit nombre) mais ils sont efficaces (leur pastoral faisant renouveler aux gens leurs engagements de renoncer à Satan et de servir Dieu). Parfait exemple de la levure qui fait lever la pâte, n’est-ce pas ! Eh Bien. En 2010, je me suis embarqué dans cette « petite compagnie » selon les termes du Père de Montfort même. Désormais, les gens m’appellent Olivier, mon nom de Baptême.
Missionnaire à l’étranger
Au Nord, la pratique religieuse est faible et, par conséquent, la vocation sacerdotale est en crise. C’est au tour du Sud de fournir des prêtres pour combler le manque.
Dès son origine, l’Eglise est à la fois missionnaire, précaire et universelle. Le mandat missionnaire du Seigneur est : « Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. ». (Mt 28, 18-20). Temps et espace ne comptent plus car le Seigneur est là, omniprésent. Les disciples sont envoyés au-delà de leur propre nation à temps et à contre-temps. D’ailleurs, nous sommes des pèlerins sur terre et nous sommes dans une situation de précarité permanente. L’appel d’Abraham, notre père dans la foi, consista à faire ce mouvement de détachement, de voyage ; cette sortie de la stabilité pour aller vers l’inconnu. Voilà la motivation qui m’a conduit jusqu’en France. Je suis un voyageur de l’Eternel, un SDF, un étranger permanent comme tout le monde, un paroissien qui ne considère plus le temps et l’espace pour prêcher l’Evangile, un citoyen du royaume des cieux.
Evidemment, c’est l’Esprit Saint, qui orchestre tout cela. A la Pentecôte, tout le monde se comprenait. Et ce malgré la diversité des langues, des peuples, des cultures et des mentalités. En effet, c’est seulement à travers le langage de l’Evangile que le missionnaire peut être compris, même à ceux et celles qui ne partagent pas la même Foi que nous. Pourquoi, parce que l’Evangile a une portée universelle : l’amour, la vie, la fraternité entre autres.
En fin de compte, je ne suis qu’un petit et pauvre instrument dans les mains de l’Artisan qui s’appelle Dieu. Que sa volonté soit faite.
Père Olivier Nantenaina RAMAHENINTSOA
Il nous faut “vivre d’abord en disciple” pour être missionnaire.
Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, une sainte contemporaine dont le message nous parle aujourd’hui.
©Diocèse de Luçon
Une quarantaine de catéchumènes se retrouvent pour une première journée
A l’initiative du Service Diocésain du Catéchuménat, un peu plus de quarante catéchumènes adultes se sont retrouvés avec une soixantaine d’accompagnateurs pour la rencontre de début d’année.
Cet après-midi a permis aux catéchumènes de se rencontrer et de voir que de tous les doyennés et dans de nombreuses paroisses du diocèse des personnes sont en cheminement vers les sacrements de l’initiation.
Après un temps de présentation par paroisse et une bref exposé sur le cheminement catéchuménal, Anaïs et Aubin baptisées à Pâques 2023 ont témoigné de ce que ce cheminement avait provoqué en eux et de leur vie chrétienne depuis le baptême.
Après ce beau et joyeux temps de témoignage, les personnes en marche vers les sacrements se sont retrouvées pour faire un peu plus connaissance. Certains ont pu partager les raisons qui les invitent à commencer leur cheminement depuis quelques semaines. D’autres ont pu dire comment ils se préparent à recevoir le baptême dans quelques mois après un temps de cheminement parfois d’un ou deux ans.
De leur côté, les accompagnateurs du catéchuménat ont, pour les uns, mieux découvert le sens de chaque temps et étapes du catéchuménat, et, pour les autres, partagés sur les dessins du Rituel pour l’Initation Chrétienne des Adultes.
La journée s’est conclue par un temps de bénédiction pour la fin d’une réunion pastorale pour que chacun puisse repartir dans sa paroisse pour poursuivre son cheminement.
Xavier Mousset, service de la catéchèse et du catéchuménat
© 2010-2021 Diocèse de Luçon
Dans le cadre de la semaine missionnaire mondiale, la paroisse propose une rencontre avec le Père Olivier Ramahenintsoa, originaire de Madagascar, qui a été nommé prêtre coopérateur sur les paroisses « Saint Barthélémy de Mortagne » et « Paroisse Sanctuaire Saint Louis-Marie de Montfort de Saint Laurent sur Sèvre ».
Nous avons pu le rencontrer depuis quelques semaines.
Nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance avec lui lors de la conférence qu’il donnera à la Verrie, salle Henri Victor Mallard, le jeudi 19 octobre à 20 h.
Il se présentera et nous parlera de son engagement dans la communauté montfortaine.
C’est l’occasion pour nous de nous ouvrir à la réalité de l’Église dans le reste du monde.
Soyons nombreux à venir l’écouter.
Suite aux tragiques événements qui frappent la Terre Sainte, l’Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte adresse par courrier protocolaire le message suivant aux fidèles des communautés latines, melkites, syriaques, arméniennes, chaldéennes et à la Custodie de la Terre Sainte.
« Au nom de tous les Ordinaires de Terre Sainte, j’invite toutes les paroisses et communautés religieuses à une journée de jeûne et de prière pour la paix et la réconciliation.
Nous demandons que le mardi 17 octobre, chacun prenne une journée de jeûne, d’abstinence et de prière. Des temps de prière avec adoration eucharistique et chapelet à la Sainte Vierge devraient être organisés. »
Retrouvez le message de Mgr Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem,
Jérusalem, le 11 octobre 2023
Chers frères et sœurs,
Que le Seigneur nous accorde vraiment sa paix !
La douleur et la consternation face à ce qui se passe sont grandes. Une fois de plus, nous nous trouvons au milieu d’une crise politique et militaire. Nous avons été soudainement catapultés dans une mer de violence sans précédent. La haine, que nous subissons malheureusement déjà depuis trop longtemps, va encore s’accroître et la spirale de violence qui s’ensuivra créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort.
Mais dans ce moment de douleur et de désarroi, nous ne voulons pas rester impuissants. Et nous ne pouvons pas laisser la mort et ses aiguillons (1 Cor 15, 55) être le seul mot à entendre.
C’est pourquoi nous ressentons le besoin de prier, de tourner nos cœurs vers Dieu le Père. C’est seulement ainsi que nous pourrons puiser la force et la sérénité pour vivre ce temps, en nous tournant vers Lui, dans une prière d’intercession, d’imploration et aussi de cri.
Au nom de tous les Ordinaires de Terre Sainte, j’invite toutes les paroisses et communautés religieuses à une journée de jeûne et de prière pour la paix et la réconciliation.
Nous demandons que le mardi 17 octobre, chacun prenne une journée de jeûne, d’abstinence et de prière. Des temps de prière avec adoration eucharistique et chapelet à la Sainte Vierge devraient être organisés.
Il est probable que dans de nombreuses parties de nos diocèses, les circonstances ne permettent pas de grands rassemblements.
Dans les paroisses, dans les communautés religieuses, dans les familles, il sera toujours possible d’organiser des moments de prière communs, simples et sobres.
C’est ainsi que nous nous retrouvons tous, malgré tout, dans une prière commune, pour remettre à Dieu le Père notre soif de paix, de justice et de réconciliation.
A tous mes vœux et mes prières,
+Pierbattista Card. Pizzaballa
Patriarche latin de Jérusalem
Président de l’AOCTS
C’est la rentrée ! Avec le curé de la paroisse, le Père Janvier,
les équipes de la Messe des Familles et de catéchèse,
vous êtes invités à la bénédiction des cartables et l’envoi des catéchistes
lors de la messe des familles du
8 octobre à 10h45 à l’église St Pierre de Mortagne sur Sèvre.